Marie Barbou Jouéo

Autrice et docteur en psychologie, ma thèse : « L’art de plaider en défense aux assises, une technique sociale du sentiment » étudiait à travers la psychologie de l’art, la réaction esthétique au langage et ses dimensions artistiques et polyphoniques. Elle a été soutenue en 2017.

Mon premier roman « Le Carrousel d’Andréa » est disponible en version numérique (la version papier sera disponible dans toutes les librairies début janvier).

Ce qui anime mon monde intellectuel et mes écrits est la compréhension de notre réaction aux événements de la vie, et notre expérience de la littérature et de l’art en général comme ressources psychologiques.

Psychologue et hypnothérapeute depuis plus de dix ans, je pratique aussi à mi-temps la psychothérapie et l’hypnose médicale pour la gestion du stress et le sevrage tabagique sur Levallois-Perret.

Contact : 06 79 33 27 40

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Ma formation :

  • Diplôme de Lectrice Correctrice (2021)
  • Doctorat de Psychologie (2017)
  • Diplôme d’Hypnothérapeute (2009)
  • DESS de Psychopathologie (2008)
  • Licence de Sciences de l’éducation (2003)
  • Deug de Littérature Anglaise (1999)

Le Carrousel d’Andréa

« Dans Le Carrousel d’Andréa, Marie Barbou Jouéo livre un conte initiatique émouvant et audacieux, et explore les entrelacements de l’art, de la littérature et de nos mouvements de vie… »

« Nous possédons dans nos souvenirs d’enfance quelques lumières magiques qui encore aujourd’hui, lorsqu’elles étincellent dans notre mémoire, nous ravissent l’âme et le cœur. Enfants, elles nous les dérobaient en effet, tout autant qu’elles les charmaient. Les feux d’artifice, les sapins de Noël étincelants, et naturellement, la première contemplation des étoiles dans le ciel, comme un secret que la nature nous révèlerait dans l’intimité de cet émerveillement, ou un conte des mille et une nuits qui nous serait dédié. »

Mon premier roman est enfin là ! Il est disponible depuis aujourd’hui en version numérique (il le sera en version papier dans toutes les librairies début janvier).

C’est en 2012 que l’idée précise de ce Carrousel m’est venue, lorsque j’ai commencé ma thèse et découvert la psychologie de l’art. Cette discipline qui étudie la réaction esthétique et analyse le dialogue entre une oeuvre et celui qui la découvre. Ces recherches ont catalysé quelque chose de tous les moments de contemplation de tableaux, de mes expériences de lecture, et des séances d’hypnose pour mes patients où je les invite au voyage de la compréhension d’eux-mêmes.

Quatrième de couverture :

Andréa est professeure d’histoire de l’art à Paris. Lorsque sa grand-mère psychiatre décède, elle se rend dans sa maison chargée de souvenirs et y découvre une mystérieuse lettre écrite à son intention. Durant les dernières années de sa vie, son aïeule avait initié, aux côtés d’un éminent collègue américain, la création d’une expérience d’hypnose artistique aux vertus thérapeutiques.

Dans cette lettre, sa grand-mère lui demande de mener cette recherche jusqu’à son terme. Contre toute attente, Andréa se porte volontaire pour occuper elle-même la place du patient-test. Immergée dans une réalité virtuelle qui la projette au coeur de tableaux choisis, la puissance de l’art l’aidera-t-elle à affronter et guérir ses propres blessures ?

Dans Le Carrousel d’Andréa, Marie Barbou Jouéo livre un conte initiatique émouvant et audacieux, et explore les entrelacements de l’art, de la littérature et de nos mouvements de vie.

Communiqué de presse de l’éditeur :

Autrice, docteur en psychologie et hypnothérapeute, Marie Barbou Jouéo signe ce premier roman, qui trouve sa source dans ses lectures et la contemplation d’oeuvres d’art. C’est aussi dans la préparation de sa thèse en psychologie, sur la réaction esthétique au langage, et des séances d’hypnose pour ses patients, que l’idée d’une expérience thérapeutique littéraire et artistique lui est venue, et a catalysé sa passion pour ces deux domaines. Elle invite ainsi le lecteur au voyage de la compréhension de soi, sème des suggestions de lecture, tout en proposant un regard nouveau sur le beau et l’art. Ces immersions hypnotiques permettent alors d’ouvrir la porte de certains tableaux, d’entrer dans leur univers et d’y vivre une expérience dont on ressort transformé.

On aime :

La douceur du processus de guérison vécu par Andréa, l’héroïne de ce roman. Entre deuil et résilience, elle affronte ses peurs avec courage et élégance. De quelle façon cette expérience artistique innovante lui permettra-t-elle de retrouver son apaisement ?

Une exploration poétique des œuvres d’art. Au cours de l’expérimentation, Andréa plonge tout entière dans les tableaux qu’elle contemple. Tout en s’imprégnant des saisons qu’ils dépeignent, elle introduit le lecteur à la discipline passionnante de la psychologie de l’art.

Une ode à la puissance de l’art et de la littérature. Grâce au lien intime qu’elle tisse avec sa bibliothèque et son musée intérieurs, Andréa panse petit à petit ses blessures, et trouve dans les œuvres d’artistes tels que Monet, Van Gogh ou Proust, une source de beauté et de joie intarissable.

Aspects choisis de la pensée post-traumatique

Le-cri-de-Edvard MUNCH

« Comme celui qui cherche à prévenir la cité d’un déluge imminent, mais parle une autre langue…nous nous présentons et disons quel mal nous a été fait. » Bertolt Brecht

Suite à des événements douloureux, que nous pouvons qualifier d’une façon générale de traumatismes, l’humain va traverser différentes dimensions de compréhension et de symbolisation qui vont lui permettre de dépasser ce vécu traumatique et de vivre à nouveau de façon adaptée et constructive sa relation au monde.

Les principaux symptômes de cet état sont par exemple une sidération plus ou moins aiguë, une rumination des événements traumatisants, une hypervigilance, des troubles du sommeil et une grande fatigue résultant de la gestion de ces manifestations. Des phobies peuvent aussi apparaître en réaction, elles sont bien souvent là comme mécanismes de défense, tout comme certains TOC  (troubles obsessionnels compulsifs, de vérification par exemple) qui redonnent un sentiment de contrôle. On peut aussi observer une perte d’intérêt dans le quotidien ainsi que des idées sombres sur le présent et l’avenir, le tout pouvant parfois aboutir à un tableau de dépression réactionnelle.

Parmi les ressentis que traversent les personnes victimes de stress post-traumatique, j’ai choisi d’évoquer ceux que l’on retrouve peu dans la littérature populaire et pourtant si profondément inscrits dans la réaction archaïque, dans cette essence de notre être que ces événements arrivent à extraire et à mettre en lumière : la fin de l’illusion d’immortalité, la douleur d’aimer, et la nécessité de production de sens.

La fin de l’illusion d’immortalité

« La vie a besoin d’illusions, c’est-à-dire de non-vérités tenues pour des vérités.»  Nietzsche

Ferenczi parle de l’illusion d’immortalité en expliquant que c’est après la « commotion psychique » que le sujet va vivre une grande blessure narcissique et prendre conscience de sa vulnérabilité. Pour nos patients, l’annonce de la maladie par exemple. Lebigot donne l’exemple des soldats blessés qui éprouvent alors que leur enveloppe corporelle ne les protège pas. Nous pouvons aisément imaginer que cette prise de conscience, cette double effraction, psychologique et physique, se présente aussi au patient atteint d’une maladie ou victime d’un accident. Lors d’une agression violente du fonctionnement, le mythe de l’immortalité disparaît, et le « réel de la mort » (Freud) apparaît. Cette désillusion engendre alors une hémorragie narcissique profonde.

L’effondrement narcissique que rencontre le sujet lors de cette perte de sentiment d’invulnérabilité et d’immortalité va créer un écart significatif entre ce qu’il était avant et ce qu’il est devenu. Il va voir cet écart comme irréversible, et ceci va engendrer une autre perte, celle du sentiment de contrôle. D’où le besoin de restaurer ce sentiment, par des mécanismes de défense adaptés et une prise en charge du retentissement traumatique.

La douleur d’aimer

C’est la nature du lien à l’autre, sa dimension, son importance dans notre vie et dans nos affects qui va conditionner notre réaction à sa perte…du lien, et de l’autre. La douleur psychique est alors en fait douleur de séparation.

« La douleur peut être douleur de l’abandon, lorsque l’aimé nous retire subitement son amour; de l’absence, ou de l’humiliation lorsque nous sommes profondément blessés dans notre amour-propre; et de la mutilation, lorsque notre corps se retrouve effracté. Toutes ces douleurs sont dues à l’arrachement soudain d’un “objet“ auquel nous étions si intimement associés qu’il réglait l’harmonie de notre psychisme. »

Nasio, fait le parallèle avec les membres fantômes des gens amputés. Il rappelle que les individus qui perdent un membre continuent à ressentir des fourmillements, ou des impressions de mouvements de ce membre. Il parle de l’investissement de la personne ou d’une valeur, de l’intégrité de notre corps ou d’une chose, qui se produit et qui donne l’impression d’avoir toujours cette personne, cette chose, cette partie du corps…L’idée est que la douleur naît du fait que ce n‘est pas la perte le plus dur mais le fait de continuer à aimer, à investir et même d’aimer et investir encore plus fort alors que l’on sait que l’objet est à jamais disparu ou à distance dans un moment de grand besoin. 

Dans le vécu traumatique, cet « autre » peut aussi être l’image que l’on a de soi et que l’on pense renvoyer au monde, ses projets, son idéal du Moi. C’est alors cette perte des idéaux et des repères rassurants, encadrants et aimés, qui génère une douleur aussi forte que l’attachement qui liait le sujet à ces objets. « Ce qui fait mal n’est pas de perdre l’objet aimé, mais de continuer à l’aimer plus fort alors que nous le pensons irrémédiablement perdu. »

C’est notre lien à nous-mêmes, à notre corps, à notre image sociale, et à notre projection dans une vie qui semblait « sous contrôle » ou encore « normale », qui est bouleversé, et dont il faut parfois faire le deuil, au moins en partie, au moins un temps. Il peut alors émerger une tension interne mettant en conflit le potentiel de vie et de réalisation encore présent, et le réel, qui confronte le sujet à une menace vitale ressentie, et à l’incertitude.

Injustice et production de sens

Le modèle de Janoff-Bulman (1992) explique en partie ce sentiment d’injustice : il s’agit de la conception du monde et de soi au monde, construite depuis la petite enfance et fondée sur des interactions chaleureuses et bienveillantes avec les parents et l’entourage immédiat. Janoff-Bulman fait ici appel aux théories de l’attachement de John Bowlby. Cette conception du monde et de soi a été trahie et invalidée par la survenue brutale et subite du fait traumatisant.

Le sujet a la conception d’un monde juste, bienveillant, logique et intelligible et la conception de soi comme un individu valide et valable. Le degré de traumatisme vient de l’écart entre ses propres conceptions et les significations et valeurs qu’il attribue au fait brutal et subit qui lui est arrivé. Ce fait invalide ses conceptions et provoque un sentiment de trahison de la confiance mise en elles. Au sentiment de trahison s’ajoute un sentiment d’injustice qui peut s’exprimer ainsi : « Pourquoi m’est-ce arrivé à moi ? » , « Qu’ai-je fait pour mériter cela ? ». Le sujet « normal » possède un sentiment stable de sécurité et de confiance. Le fait traumatisant vient détruire ces certitudes et le monde devient alors anxiogène. La personne est obligée de construire un nouveau monde et un nouveau Soi au monde.

Ceci peut aussi rejoindre la notion de dissonance cognitive (Festinger, 1957).  Se convaincre qu’un événement s’inscrit dans un parcours de vie de façon cohérente vise à réduire cette dissonance cognitive. Il leur faut alors réajuster l’avant et le présent. 

Donner un sens à tout prix semble alors le plus important, il faut inscrire l’événement dans une cohérence de vie, retrouver sa capacité à symboliser, afin de se réunifier. C’est notre rôle en tant que soignant de soutenir le patient dans ce travail et de l’aider à trouver, élaborer et mettre en oeuvre les éléments nécessaires et pertinents à la restauration de son équilibre global.

Marie Barbou Jouéo

Éditorial 6 – Lettre du confinement

«Ce qui fait la nuit en nous est ce qui peut laisser en nous les étoiles.» Victor Hugo

La force de l’Institut Rafaël est la multiplicité des expertises offerte aux patients, et si nos compétences s’entrelacent dans notre dimension humaine, nous connaissons chacun les contours de nos savoir-faire pour aider le patient dans une complémentarité toujours constructive.

En ce temps si singulier de confinement, nous avons souhaité plus que jamais mettre ces diversités en dialogue, pour permettre à nos patients de préserver le lien avec leurs soignants, leur donner les repères pour s’adapter à la distanciation physique demandée, tout en évitant qu’elle ne soit distanciation sociale. En faire aussi une occasion d’ouvrir de nouvelles possibilités, de prendre le temps de fleurir nos jardins, d’y semer de nouvelles graines et d’en prendre soin.

Tous nos praticiens (coachs, psychologues, psychiatre, art thérapeutes, nutritionnistes, reflexologues, yoga thérapeutes, dramathérapeutes etc) ont fait preuve d’un dynamisme et d’une créativité hors du commun, pour inviter nos patients à développer de nouveaux pouvoirs d’agir et d’être, à percevoir les ressources potentielles de leur quotidien et celles présentes en eux.

De belles surprises sont alors apparues dans cette grotte du confinement, éclairée à la lueur des bougies de chaque soignant.

(Retrouvez le récit et la newsletter dans son intégralité sur le site de l’Institut Rafaël : http://www.institut-rafael.fr)
Marie Barbou – Rédactrice en chef

Redéfinir le confinement

(Jeune mère à la grotte, Rodin)

 

« Maintenant je sais. Ce monde, tel qu’il est fait, n’est pas supportable. J’ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l’immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde. » Albert Camus

En ce temps de confinement, nous devons nous adapter, faire quelque chose de ce qui nous est imposé pour ne pas perdre nos repères. Et si nous acceptions pourtant un instant l’idée de les perdre un peu, pour accueillir cette mise en mouvement d’adaption, qui comme tout mouvement permet le changement, l’évolution. En effet, un réajustement ne peut se faire que par la mise en place de réactions, de nouvelles pensées qui passeront dans l’agir et s’inscriront donc dans nos vies.
Alors tentons de redéfinir ce que recouvre le fait de se confiner : « toucher aux limites » nous dit le dictionnaire, ou encore « forcer à rester dans un espace limité ». N’est-ce pas exactement la définition de ce que certains appellent leur bulle de sécurité, leur jardin secret, ce qu’est la chrysalide pour le papillon ou ce que la vie nomme au tout début le confinement utérin, le début de tout, la gestation…
On nous dit que notre vie est formée par nos pensées, qu’elles sont ce qui conditionne notre rapport au monde. Alors regardons autrement, décalons un instant, juste pour le plaisir intellectuel, spirituel ou émotionnel de l’exercice, notre regard sur cette période singulière.
Camus nous dit que « quelque chose qui n’est pas de ce monde » peut aider, dans les temps vécus comme insupportables. Serait-ce tout simplement une mise en relation avec nous-mêmes ? Nous retrouver, redéfinir nos besoins, les habiller de silence et de repos aujourd’hui, dans le moment présent plus que jamais, pour les rallier au monde ensuite, plus ancrés dans et par une adaptation à nous-mêmes.
La psychiatre de l’Institut Rafaël, le Dr Hélène Reinhardt nous indique que nombre de patients disent même apprécier cette période car ils n’ont pas à s’exposer, « cela m’arrange presque, je n’ai plus à sortir avec ma perruque », ou « avec ce confinement nous sommes tous pareils » ou encore « la vie reprend ses droits, je m’autorise à dormir 10 à 12 heures ma nuit, le confinement me protège comme si j’étais dans un cocon ».
En effet nous pouvons observer chez certains patients une sensation de décalage par rapport à l’autre, aux non-malades, ils se ressentent « immobilisés par la maladie » alors que « les autres avancent et vivent leurs projets ».
Alors même si nos corps à tous sont appelés en ce moment à une forme d’immobilisme, le temps du confinement peut permettre d’initier une mutation profonde, une variation de ce que nous sommes ou pensons renvoyer au monde. Tournons-nous vers ce qui fait continuité malgré ce contexte contaminé. Demandons-nous ce qui fait véritablement ressource pour nous-mêmes et accueillons la tentative de le tester dans notre quotidien pour un temps à l’abri des regards, comme un nettoyage de printemps au service de notre intériorité, de sincères rencontres avec soi, d’une séance de yoga, de sport, de lecture, de contemplations artistiques qui vont nourrir notre lien à la beauté, ou de toute autre chose que nous évaluons nécessaire à notre équilibre. Pour que ce lien resécurisé par un temps privilégié devienne affinité, que cette relation à soi devienne engagement, que ce contact devienne filiation, que cette reconnexion devienne passerelle, vers la bienveillance pour soi et l’ouverture à l’autre.

English spoken

Mes consultations se déroulent en français ou en anglais.

My consults (psychotherapy and hypnotherapy) can either be in french or in english.

I receive patients (adults, teenagers and children) for anxiety issues : sleeping trouble, post traumatic stress disorder, burn-out, phobias, chronic pain…

I’m also specialised in medical hypnosis to : quit smoking, stop compulsive eating, or simply boost your diet and help you get back in shape (after a pregnancy for example).

Reduce stress, regulate and improve the overall well-being is my daily practice.

My training :

– PhD in Psychology

– Degree in Medical Hypnosis

– Master in Psychopathology

12 rue Greffulhe

92300 Levallois-Perret

+33 (0) 6 79 33 27 40

dr.mariebarbou@gmail.com

Arrêter de fumer grâce à l’hypnose

Pour la réussite d’un sevrage tabagique il faut compter 1 à 2 séance(s) seulement. Alors plus aucune excuse pour ne pas arrêter !

Cette technique permet de réinitialiser le fonctionnement sans tabac, de désactiver le mode fumeur, et cela sans ressentir d’interdit ou de contrainte, mais au contraire, en percevant un profond sentiment de libération.

Prendre soin de soi c’est avant tout prendre soin de son corps et de son esprit, et grâce à l’hypnose médicale cette alliance corps/esprit est à nouveau optimale. Vous ne ressentez donc aucune frustration à l’arrêt du tabac (et/ou du cannabis).

Par conséquent, l’arrêt ne déclenche pas de compensation alimentaire ni donc de prise de poids comme s’en inquiètent certains patients.

Par ailleurs, pour beaucoup de patients, l’hypnose permet de renforcer et d’entretenir les ressources psychologiques et de vivre le quotidien plus sereinement, alors offrez-vous un temps de détente…une petite parenthèse de temps sur le temps…pour prendre encore plus soin de vous !

S’apaiser grâce à l’hypnose

Une petite parenthèse de temps sur le temps… juste pour vous !

L’hypnose médicale prend en charge les troubles anxieux de tout ordre comme les troubles du sommeil, le stress post-traumatique, le burn-out, l’anxiété généralisée, ou encore les phobies et les douleurs chroniques.

Les comportements addicitifs (tabac, alimentation, alcool…) sont aussi très bien soignés par l’hypnose.

Elle est bien différente de l’hypnose « spectacle » que nous voyons à la télévision. Dans l’impression du patient lors de la séance, elle va ressembler à la sophrologie, mais s’en distingue dans ses effets, et par l’utilisation de techniques langagières bien particulières qui portent des suggestions thérapeutiques ayant pour objectif un recadrage cognitif.

Une séance d’hypnose ne sera pas la même d’un patient à l’autre, même pour les mêmes indications et partant de protocoles similaires, tout simplement parce que chaque individualité est unique. Elle ne sera pas non plus la même entre deux praticiens pour le même patient, car chaque séance est créée à partir de protocoles appris dans un institut de référence comme l’IFH (Institut Français d’Hypnose), mais aussi des références propres au thérapeute. Elle est en effet empreinte de sa personnalité, de ses connaissances et affinités littéraires par exemple, mais aussi de ses différentes inspirations théoriques construites lors de sa formation initiale de psychologue ou de psychiatre.

L’univers du thérapeute et du patient communiquent donc pendant cette séance… C’est ce qu’on appelle l’alliance thérapeutique, qui s’établit ou non en fonction du degré de confiance et d’adhésion que le patient ressent dans le cadre proposé par le praticien. L’entretien (qui dure entre 20 et 30 minutes) détermine la demande et l’état psychologique du patient, et évalue d’éventuelles contre-indications à la pratique de l’hypnothérapie (comme les états psychotiques ou limites par exemple). Suite à cet entretien aura lieu la séance d’hypnose (20 à 30 minutes aussi), pour une consultation de 40 à 50 minutes au total environ.

Pour la réussite d’un sevrage tabagique par exemple il faut compter 1 à 2 séance(s) seulement ! Le sevrage alcoolique et les compulsions alimentaires nécessiteront autour de 5 séances de soin, avec une approche alliant TCC (Thérapie comportementale et cognitive) et Hypnose.

Pour les états de stress (anxiété, burn-out, troubles du sommeil, phobies, stress post-traumatique…), les douleurs chroniques, il faut compter entre 3 et 5 séances.

Pour les compulsions alimentaires, et les suivis de régime, la durée dépend de ce qui est évalué lors de la première rencontre. La réduction des compulsions peut apparaitre dès la première séance mais il faut compter en général 3 à 5 séances pour que le fonctionnement psycho-alimentaire change en profondeur.

Par ailleurs, pour beaucoup de patients, l’hypnose permet de renforcer et d’entretenir les ressources psychologiques et de vivre le quotidien plus sereinement, alors offrez-vous un temps de détente…cette petite parenthèse de temps sur le temps…pour prendre encore plus soin de vous !

Mon cabinet est au 12 rue Greffulhe à Levallois Perret

Prise de rdv au 06.79.33.27.40

(Photo du cabinet : Cécile Bardin)

Questions fréquentes

  • Les consultations sont-elles remboursées ?

Le psychologue étant non conventionné, les consultations ne sont pas remboursées par la sécurité sociale, mais une prise ne charge est possible grâce à votre mutuelle. Je remets à chaque consultation une attestation allant dans ce sens.

  • Le psychologue est-il tenu au secret professionnel ?

Oui, absolument et sans exception sauf en cas de prises en charge de mineurs.

  • Quelle est la différence entre l’hypnose vue à la télé, et l’hypnose médicale pratiquée en cabinet ?

L’hypnose spectacle n’est pas l’hypnose médicale. Lors d’une séance d’hypnose médicale vous gardez votre libre arbitre et êtes dans un état modifié de conscience, un peu comme un pré-sommeil. Il n’y a donc à aucun moment d’amnésie post-séance ou de perte de conscience comme dans l’hypnose spectacle dans laquelle les hypnotiseurs (et non hypnothérapeutes) agissent souvent à l’aide de complices ou de personnes particulièrement suggestibles.

L’hypnose médicale est une pratique très protégée par l’éthique et la déontologie de tout praticien sérieux et formé dans un organisme reconnu au niveau national.

Une approche originale du patient

C’est à partir de mes fondations théoriques (psychopathologie, recherches sur le langage), pratiques (psychothérapie, hypnothérapie), et d’outils (test projectif du TAT, Mmpi-2…) que je construis pour chaque patient un soin personnalisé. Il est pris en charge dans sa singularité, et mon but est de l’aider à retrouver apaisement, sécurité, stimulation et confiance dans son quotidien.

Nous vivons toutes et tous des moments de bouleversement, de doute, de tourment, ou de questionnement. Ces moments nous obligent à sortir de ce que Carnegie nommait la « zone de confort » et nous font donc puiser dans des ressources parfois inattendues et surprenantes de possibilités.

En tant que psychothérapeute, je suis donc là pour vous permettre d’accéder à ces ressources, de définir ou redéfinir des repères qui serviront à renforcer votre route. Vous pourrez sortir de la culpabilité, mieux vous connaitre, mieux comprendre votre histoire, et la poursuivre en ayant le sentiment de la choisir profondément, et de ne plus subir vos fonctionnements ou ceux des autres, mais de pouvoir à nouveau penser et agir pour votre bien en ayant accès au meilleur de vous-même.

Cela pourra vous permettre alors de vous réaliser pleinement, librement, avec force et sérénité.